mardi 15 avril 2014

Ma glycine

Demain à cette heure-ci nous aurons officiellement une nouvelle clé.
Celle de la nouvelle maison.
J'ai un peu traîné des pieds pour me lancer, comme une peureuse au bord du grand plongeoir.
J'ai pensé que ce n'était pas le moment, que la perspective de tout remettre en carton me ferait fuir, que dans mon boulot rien n'était encore acquis.
Comme souvent quand il faut avancer, j'ai fermé les yeux et fait confiance à F.
Non sans lui reprocher un peu ensuite...
Depuis quelques semaines, je passe et repasse dans la maison et m'y sens déjà bien, je scrute les carreaux de ciment au sol, je passe les mains sur le rebord des cheminées, je m'essaie à la projection en 3d, je flâne dans ce coin de Nantes qui ressemble à un village.
J'ai pris chaque jour un peu plus de plaisir à contempler "mon" jardin, malgré mon passif de citadine.
Je n'en revenais pas, moi qui m'étais si souvent demandé ce qui se cachait derrière les maisons de ville, j'avais désormais "ma" glycine.



4 commentaires:

  1. Oh la la, ça y est ?! Tu nous montreras un peu plus que se qui se cache derrière la glycine dis ?

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    1. et oui ça y est, on entre dans le vif du sujet et la zone de turbulence!

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  2. Pour une fois, c'est à ton tour de me faire rêver : cheminées, jardin, glycine, carreaux : un vieux rêve pour moi qui ne risque pas de se concrétiser rue Quincampoix ;-)

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    1. Pour le moment c'est un rêve qui nécessite de se projeter un peu, elle est dans son jus comme on dit!

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